Dans la mouvance des années 68, des groupes de femmes se sont implantés à Liège. Le mouvement féministe s'installe. Il défend et s'engage dans différentes luttes culturelles et socio-politiques.
En 1973, l'affaire Peers stimulera le mouvement des femmes et d'autres mouvements (féminins, laïques, politiques, ...) à se positionner sur l'avortement et à s'engager de manière active en faveur de sa dépénalisation.
C'est le 11 novembre 1975 qu'à la "Journée des Femmes" à Bruxelles, les participantes décidaient de mener la lutte pour que l'avortement sorte du code pénal, pour que les femmes puissent décider ELLES-MÊMES et que, comme pour toutes les autres interventions médicales, l'IVG soit remboursé par les mutuelles.
Il y eut aussi d'autres revendications comme :
Le comité pour la libéralisation de la contraception et la dépénalisation de l'avortement se met sur pied.
Ces réflexions, ces actions mèneront un an plus tard à l'ouverture du Collectif Contraception, ASBL autogérée.
Le Collectif Contraception est le premier planning familial de la région liégeoise à pratiquer des IVG. Il a ouvert ses portes le 06 mai 1976. Il a voulu, avec d'autres centres, faire pression pour qu'un texte de loi corresponde à la réalité des faits.
Des IVG vont se pratiquer d'emblée dans les meilleures conditions médicales et psychologiques possibles, avec un personnel bénévole, formé à l'accueil et à la pratique médicale.
Ce bénévolat dure 5 ans. Il a ainsi permis au Collectif Contraception, non subsidié, de survivre.
Il a fallu 14 ans (le 03 avril 1990) pour qu'une loi autorise partiellement l'avortement et qu'il puisse être pratiqué dans les centres extra-hospitaliers.
C'est à ce moment que le Collectif Contraception introduit une demande de subside au Ministère des Affaires Sociales de la Communauté Française. Le Collectif reçoit son agrément.
Si pendant cette période, les consultations gynécologiques et d'interruptions volontaire de grossesse (IVG) ont toute la place, il s'est avéré de plus en plus important d'élargir nos activités. Nous avons instauré des consultations sociales, psychologiques, juridiques, de conciliation familiale, et organisé des animations et des événements de sensibilisations.
En 1973, l'affaire Peers stimulera le mouvement des femmes et d'autres mouvements (féminins, laïques, politiques, ...) à se positionner sur l'avortement et à s'engager de manière active en faveur de sa dépénalisation.
C'est le 11 novembre 1975 qu'à la "Journée des Femmes" à Bruxelles, les participantes décidaient de mener la lutte pour que l'avortement sorte du code pénal, pour que les femmes puissent décider ELLES-MÊMES et que, comme pour toutes les autres interventions médicales, l'IVG soit remboursé par les mutuelles.
Il y eut aussi d'autres revendications comme :
- une meilleure diffusion des moyens contraceptifs
- une éducation sexuelle et affective
- le remboursement de la pilule contraceptive
Le comité pour la libéralisation de la contraception et la dépénalisation de l'avortement se met sur pied.
Ces réflexions, ces actions mèneront un an plus tard à l'ouverture du Collectif Contraception, ASBL autogérée.
Le Collectif Contraception est le premier planning familial de la région liégeoise à pratiquer des IVG. Il a ouvert ses portes le 06 mai 1976. Il a voulu, avec d'autres centres, faire pression pour qu'un texte de loi corresponde à la réalité des faits.
Des IVG vont se pratiquer d'emblée dans les meilleures conditions médicales et psychologiques possibles, avec un personnel bénévole, formé à l'accueil et à la pratique médicale.
Ce bénévolat dure 5 ans. Il a ainsi permis au Collectif Contraception, non subsidié, de survivre.
Il a fallu 14 ans (le 03 avril 1990) pour qu'une loi autorise partiellement l'avortement et qu'il puisse être pratiqué dans les centres extra-hospitaliers.
C'est à ce moment que le Collectif Contraception introduit une demande de subside au Ministère des Affaires Sociales de la Communauté Française. Le Collectif reçoit son agrément.
Si pendant cette période, les consultations gynécologiques et d'interruptions volontaire de grossesse (IVG) ont toute la place, il s'est avéré de plus en plus important d'élargir nos activités. Nous avons instauré des consultations sociales, psychologiques, juridiques, de conciliation familiale, et organisé des animations et des événements de sensibilisations.